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La race va bien au-delà de la couleur de la peau
Les Blancs ne savent pas sauter. Les Asiatiques non plus. Mais, à en croire le nouvel ouvrage de Jon Entine, Taboo : Why Black Athletes Dominate Sports and Why We Are Afraid to Talk About It (« Un tabou : pourquoi les athlètes noirs dominent le sport et pourquoi nous avons peur d’en parler ») les Noirs — et les Noires — savent faire, c’est une certitude. La raison que l’on donne en général pour expliquer les succès athlétiques des Noirs est qu’ils ont peu de chances de réussir ailleurs. Mais le nouvel ouvrage d’Entine montre que, dans le sport, les Noirs ont un avantage génétique.
Les données physiques qu’Entine passe en revue sont bien connues. Par rapport aux Blancs, les Noirs ont des hanches plus étroites qui leur donnent une foulée plus efficace. Ils ont le tronc plus court, ce qui leur donne un centre de gravité plus bas et un meilleur équilibre. Ils ont les épaules plus larges, moins de tissu adipeux, et plus de muscle. Leurs muscles comportent davantage de fibres à contraction rapide développant de la puissance. Les taux de testostérone, l’hormone sexuelle masculine, sont de 3 à 19 % plus élevés chez les Noirs que chez les Blancs ou les est-Asiatiques. La testostérone entraîne une production d’énergie plus explosive.
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En moyenne, les Orientaux ont une maturation plus lente, ils sont moins fertiles et moins sexuellement actifs, ils ont un plus gros cerveau et un QI plus élevé. Les Noirs sont à l’opposé dans chacun de ces domaines. Les Blancs se situent entre les deux, souvent proches des Orientaux. Les données montrent que cela est dû à la fois aux gènes et à l’environnement. J’ai proposé une théorie évolutionniste pour expliquer cette division en trois groupes.
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Pourquoi ? Parce que l’Afrique, l’Europe et l’Asie avaient des climats et des géographies très différents, qui exigeaient des talents, une utilisation des ressources et des modes de vie différents. Les Noirs ont évolué dans un climat tropical très différent du climat plus froid de l’Europe où ont évolué les Blancs, et la différence était encore plus grande avec le climat des régions arctiques très froides où ont évolué les Orientaux.
L’intelligence majorant les chances de survie au cours des rudes hivers, les groupes qui ont quitté l’Afrique ont dû évoluer vers une plus grande intelligence et une plus grande stabilité familiale. Cela passait par un cerveau plus volumineux, une croissance plus lente, moins de puissance sexuelle, moins d’agressivité et moins d’impulsivité. Les capacités de prévision, le contrôle de soi, le respect des règles et la longévité, tous ces paramètres se sont accrus chez les non-Africains.