La célèbre étude d’adoption de Capron & Duyme, (1989, Table 2; 1996, Table 3), avait autrefois démontré que le QI pouvait être stimulé en plaçant des enfants de familles extrêmement pauvres vers des familles de classes très aisées. Leurs chiffres indiquèrent des gains allant de 15 à 20 points. Néanmoins, Arthur Jensen (1997) avait analysé ces données. En utilisant une variété de techniques (analyse en composantes, méthode des vecteurs corrélés, g-scores), il a montré que ces gains de QI n’étaient pas liés à la dimension “g” des tests QI. Autrement dit, ces gains ne reflètent pas une amélioration des capacités générales. Ils sont donc “vides” en ce qui concerne g. Comme je l’avais noté autrefois :
In Adoption Data and Two g-Related Hypotheses, Jensen shows that IQ difference owing to the adoption of children from low-SES parents by high-SES families is not g-loaded while at the same time the IQ difference owing to low-SES versus high-SES biological families loaded in fact on the g factor or PC1. Plus, the SES-difference of adopted families correlated at only 0.099 with SES-difference of biological families.