Et si la différence de QI entre les noirs et les blancs était d’origine environnementale ?

Même si ce fut le cas, il ne s’ensuit pas que ces différences vont se réduire pour autant. Elles pourraient même être plus larges. Si les variations de QI à l’intérieur des groupes sont 100% environnementales, il s’ensuit que les variations entre groupes seraient également 100% environnementales. Ou 0% héritable. Bien entendu, la littérature ne rapporte absolument rien de tel. L’héritabilité est élevée, de même que le consensus est large. Ceci est cohérent avec la littérature soulignant les échecs des interventions éducatives à élever durablement le QI, de même que l’écart de QI resté constant depuis près d’un siècle.

Une mise en garde quant à l’effet Flynn, un phénomène manifesté par des gains séculaires de QI, serait que ces gains de QI soient complètement dépourvus de g, et non invariants à travers les générations. Essayons d’examiner néanmoins le cas hypothétique où le QI, et plus particulièrement g, serait complètement malléable.

Dans la mesure où le statut socio-économique (SSE, ou SES en anglais) est un indice de stimulation cognitive, par le biais de la santé, de la culture, des styles parentaux, et ainsi de suite, il est utile d’examiner la magnitude des différences de QI pour chaque niveau du SES.

Educability and Group Differences (Jensen 1973, p. 241 fn. 4)

The g Factor (Arthur Jensen) p. 358

De nombreuses études ont en effet montré que la différence moyenne de QI entre les blancs et les africains augmente lorsque les indices de SES augmentent eux aussi (Jensen, 1973, pp. 241-242; Herrnstein & Murray, 1994, pp. 287-288; Jensen, 1998, p. 358; Gottfredson, 2003, Table 2). Ces conclusions sont absolument irréconciliables avec la théorie culturelle dans la mesure où les niveaux de culture et de santé sont largement supérieurs aux niveaux les plus élevés du statut socio-économique. Les différences de culture se manifestent aussi à l’intérieur des groupes. La ségrégation par statut économique (voir, Coming Apart de Charles Murray) est un phénomène bien connu et serait suspecté de réduire les QIs des individus à faible SES, comme supposerait la théorie du déficit cumulatif (voir la réponse de Jensen à la théorie du déficit; 1973, pp. 97-102; 1998, pp. 495-498). Et il est particulièrement vrai que les noirs ont des taux de criminalité plus élevés, ce qui pousse les blancs à quitter ces quartiers. Considérons les mots de Jensen (1998, pp. 555-556) :

The major social problems involving g arise from the dual conditions of critical threshold and critical mass. Largely because of economic selection, people in the lower segment of the normal distribution of g gradually become segregated from the rest of the community, not only in regard to where they live but also in how they live. … People’s environments, or their perceptions of them, differ in complexity and cognitive demands. One might even characterize different environments in terms of their g loadings. As the selection process accelerates, the percentage of low-ability persons residing in the same locality approaches what might be called a critical mass, in which a majority of the inhabitants of the neighborhood segregated by low g falls below the critical threshold. The more able and ambitious residents leave the area; its economic viability dwindles; and those left behind come to constitute what is now referred to as the underclass. [10b] This is the blight of the so-called “inner city” of many metropolitan areas. The “culture of poverty” spontaneously engendered by these conditions hinders upward mobility, most unfortunately even for those youths who possess an average or above-average level of g and would predictably succeed in a decent environment. This is indeed the gloomy side of the g nexus.

… Although low IQ persons who are reared in the favorable environment of fully capable parents and relatives experience the usual cognitive disadvantages of subthreshold g in scholastic performance and level of employment, their disadvantage in dealing with novelty and complexity is generally “buffered” by their relatives and caring neighbors, who can mediate for them when necessary in their encounters with the more g-demanding problems of daily life. When the cognitively disadvantaged are sparsely dispersed among responsible relatives and neighbors of average and higher IQ, they escape the multiplier effect of their disadvantage that results when many low-IQ persons are segregated together in a neighborhood.

Les différences de QI augmentent précisément là où la théorie culturelle prédirait une diminution de l’écart. Dans le cadre de l’argumentation, acceptons néanmoins l’idée fausse que les différences de QI diminuent aux niveaux élevés du SES. La théorie héréditariste serait-elle réfutée pour autant. Pas exactement. Ce que Arthur Jensen avait appelé “the sociologist fallacy” peut être décrit de cette façon : lorsque les différences de QI sont réduites par l’égalisation des environnements, il s’ensuit que ces diminutions dénotent nécessairement un effet environnemental. Les environnementalistes inversent simplement la direction de la causalité. Lorsque les différences de statut économique ont été retirées de l’équation, les caractéristiques et les traits qui causèrent initialement ces différences de statut économique ont également été retirées de l’équation. Cela revient exactement à enlever les facteurs de causalité.

Supposons, par exemple, qu’un chercheur (e.g., Putnam, 2007, pp. 149-150) ait découvert que la diversité ethnique et raciale réduisait la confiance et le capital social. D’autres groupes de chercheurs contestent ce résultat, et font valoir que les causes réelles ont quelque chose à voir avec les barrières de la langue, le manque d’éducation, la pauvreté, et ainsi de suite. Lorsque ces facteurs ont été pris en compte, disent-ils, le capital social n’est plus alors négativement affecté par la diversité ethnique. Mais typiquement, les noirs ont des taux de criminalité plus élevés, font face aux problèmes de violence familiale, fournissent les pires environnements familiaux pour leurs enfants, et ainsi de suite. Contrôler toutes ces variables environnementales consisterait à sélectionner les noirs et les blancs ayant des traits identiques pourtant héritables, comme par exemple l’auto-discipline, l’impatience, la prise de risque, l’extraversion, le neuroticisme, la sociabilité (Bouchard Jr., & McGue, 2003; McGue & Bouchard Jr., 1998; Bouchard Jr., 2004; Rushton, 1997, pp. 47-58), de sorte que l’échantillon n’est absolument plus représentatif de la population dans la mesure où les différences raciales dans les traits sont aussi héritables. Si ces traits héritables rendent les individus impulsifs, peu coopératifs, ou instables, ces variables sont essentielles pour expliquer les différences de probabilité du succès économique. Les différences des niveaux de SES sont également des différences dans les traits héritables causant les différences de SES. Changer les traits qui ont été façonnés par l’environnement familial est extrêmement difficile, et même l’adoption aurait ses limites. Comme Herrnstein et Murray (1994, p. 314) l’écrivirent :

For practical purposes, environments are heritable too. The child who grows up in a punishing environment and thereby is intellectually stunted takes that deficit to the parenting of his children. The learning environment he encountered and the learning environment he provides for his children tend to be similar. The correlation between parents and children is just that: a statistical tendency for these things to be passed down, despite society’s attempts to change them, without any necessary genetic component. In trying to break these intergenerational links, even adoption at birth has its limits. Poor prenatal nutrition can stunt cognitive potential in ways that cannot be remedied after birth. Prenatal drug and alcohol abuse can stunt cognitive potential. These traits also run in families and communities and persist for generations, for reasons that have proved difficult to affect.

Et comme Sesardic (2005, p. 122) l’a indiqué, contrôler le SES revient à contrôler les différences dans les caractéristiques génétiques. Il s’agit par conséquent d’un effet génétique :

The inference to the truth of the environmental explanation is premature here because the genetic hypothesis can also account for the decrease in the IQ difference between the two groups in this situation. For, it may be that matching whites and blacks on SES has the consequence that the two groups are matched on genetic characteristics as well. If that is the case, it may be that it is the genetic similarity that causes IQ similarity.

De la même façon, Plomin et Colledge (2001) mettent en garde contre la mauvaise interprétation de ce qui est appelé culture, quand ils déclarent : “average differences between cultures are not necessarily “cultural” — they might be due to genetic differences between cultures.” (p. 231). Ils font sans doute référence ici aux traits héritables qui précèdent les différences constatées entre les cultures. Dans ce cas, la culture ne peut plus être pensée comme étant une variable purement culturelle.

La même chose est vraie des différences dans le statut social. Puisque africains, asiatiques, et blancs ne sont pas génétiquement identiques, les races différant dans de nombreux traits (Rushton, 1997, pp. 153-163; Fuerle, 2008, ch. 9, 10, 11) nous devrions nous attendre à ce que des différences “naturelles” viennent à émerger. Contrôler les variables environnementales n’a de sens que sous l’hypothèse irréaliste où les races ne sont pas différents à la naissance pour commencer. Puisque les individus sont perçus différemment, et se perçoivent eux-mêmes différemment, ils choisiront des voies différentes en accord avec leurs compétences héritées. Le succès et la motivation se renforcent mutuellement, le premier influençant le second plus que l’inverse (Lai, 2011, p. 15). Comme Jensen (1980) l’avait fait valoir, “Nothing reinforces the behavioral manifestations of motivation as much as success itself.” (p. 322), il n’existe pas de meilleur facteur de motivation que le succès lui-même. Du fait de ces différences innées, nous ne devrions pas nous attendre à ce que les membres de différents groupes soient motivés de façon égale à poursuivre une même activité donnée compte tenu des différences dans les capacités innées.

Il s’ensuit que même sous l’hypothèse extrême où l’héritabilité du QI au sein d’un groupe atteint zéro (within-group heritability, WGH =0) et l’héritabilité du QI entre groupes étant par conséquent de zéro (between-group heritability, BGH =0), les différences raciales et ethniques en termes de capacités cognitives ne vont certainement pas disparaître. La différence de QI pourrait même être plus grande. Dans la mesure où les interventions éducatives ont peu d’effet prolongé sur g, le QI serait dans notre cas hypothétique beaucoup plus sensibles aux années d’éducation cumulées. Ainsi, les différences entre les individus ayant fréquenté l’université et ceux qui ont échoué s’élargiraient, de même que l’impact négatif des activités non-cognitives sur le QI serait plus grand. Ce phénomène est clairement illustré par la littérature existante (Ceci & Papierno, 2005, pp. 153-156). Voici ce que Herrnstein et Murray (1994, p. 394) avaient à dire sur ce sujet :

There are a number of problems with this assumption. One basic error is to assume that new educational opportunities that successfully raise the average will also reduce differences in cognitive ability. Consider trying to raise the cognitive level by putting a public library in a community that does not have one. Adding the library could increase the average intellectual level, but it may also spread out the range of scores by adding points to the IQs of the library users, who are likely to have been at the upper end of the distribution to begin with. The literature on such “aptitude-treatment interactions” is large and complex. For example, providing computer assistance to a group of elementary school children learning arithmetic increased the gap between good and bad students; a similar effect was observed when computers were used to teach reading; the educational television program, “Sesame Street” increased the gap in academic performances between children from high- and low-status homes. These results do not mean that such interventions are useless for the students at the bottom, but one must be careful to understand what is and is not being improved: The performance of those at the bottom might improve, but they could end up even further behind their brighter classmates.

Ajouter à cela, la consommation de marijuana ou autres substances, l’exposition aux pesticides et polluants, la violence familiale, la maltraitance, entre autres choses, pourraient avoir des effets négatifs bien plus grands sur le QI dans ce cas hypothétique. Ceci est particulièrement vrai quand nous considérons que les individus créent leur propre environnement, sur la base de leurs caractères héritables qui diffèrent selon les groupes raciaux. C’est pourquoi ils “sélectionnent” différents environnements quelles que soient les tentatives du gouvernement pour stimuler l’environnement des noirs indépendamment de leur volonté. C’est la raison pour laquelle les environnements ne doivent pas être interprêtés comme des variables purement environnementales (Jensen, 1973, pp. 217-218, 367-368; Plomin, 2003, pp. 189-190). David Rowe (2003, pp. 79-80) expliquait ainsi :

The similarity of friends can be used to illustrate the idea of an active GE correlation. Delinquent boys befriend other delinquent boys; smart teenagers join with other smart teenagers; and jocks may seek their company among other athletes. High school cliques often form around common interests and characteristics.

In many cases, the characteristics that led to assortment existed before the assortment took place. In 1978, Kandel completed a classic study of friends by following friendship formation and dissolution during a school year. Her study focused on four characteristics, including minor trivial delinquency. She found that before a friendship formed during the school year, prospective friends were already similar to one another in their levels of trivial delinquency. On trivial delinquency, the correlation of “friends to be” at the start of the school year was .25. The correlation of friends who remained friends throughout the school year was .29. Thus, to count the full .29 correlation as entirely “influence” would be to misinterpret its origin because some part of the .29 association existed before friendship formation (i.e., a selection process). Kandel also found that friendships that dissolved during the school year tended to be those friendships between the most behaviorally dissimilar friends. She also observed a second phenomenon: friends becoming more similar during the duration of their friendships. Using a complex statistical analysis, Kandel determined that about half of friends’ similarity was due to selection and half was due to influence (Kandel, 1978, 1996).

Another study examined an even earlier precursor to adolescents’ behavior: infants’ temper tantrums (Caspi, 2000). In children all born in the same year (i.e., a birth cohort), 3-year-old children were distinguished according to whether they had temper tantrums. Anger and temper in the 3-year-old children predicted their criminal behavior, antisocial personality disorder, suicide attempts, and alcohol dependence at 21 years. Surely, selecting delinquent peer companions cannot have caused the explosive temperament of the 3-year-olds.

Compte tenu de cette discussion, nous comprenons maintenant ce qui est erroné derrière l’analogie de la plante, utilisée autrefois par Gould, Flynn, Lewontin, entre autres. La logique est la suivante : prenons deux plantes aux gènes identiques, l’une grandit dans un sol fertile mais pas l’autre, et la première fleurira tandis que la deuxième va dépérir. Sauf que les humains ne sont pas des plantes. Contrairement aux plantes, les humains fabriquent leur propre environnement, maximisant ou réduisant par conséquent les conditions environnementales propices au développement cognitif. Les environnements ne sont pas indépendants de la volonté des hommes. Une preuve évidente de cela est que les inégalités sociales peuvent être augmentées lorsque la disponibilité des ressources (par ex., les soins de santé) est universalisée. Dans la mesure où les environnements ont été égalisés, la variation restante du QI repose de plus en plus sur les gènes. Et cette déclaration est vraie même si l’héritabilité du QI est de zéro.

… equalizing the availability of health care does not equalize its use. Perhaps most importantly, less educated and lower income individuals seek preventive health care (as distinct from curative care) less often than do better educated or higher income persons, even when care is free (Adler, Boyce, Chesney, Folkman, & Syme, 1993; Goldenberg, Patterson, & Freese, 1992; Rundall & Wheeler, 1979; Susser et al., 1985, p. 253; Townsend & Davidson, 1982, ch. 4). (Intelligence: Is it the Epidemiologists’ Elusive “Fundamental Cause” of Social Class Inequalities in Health?, Gottfredson 2004)

One comprehensive review of class and health surveyed mortality rates in Britain from 1921 to 1971 (Black, 1980; Townsend & Davidson, 1982). Everyone was living longer, but the professional classes gained more years than semiskilled and unskilled workers. In 1930, people in the lowest social class had a 23% higher chance of dying at every age than people in the highest social class. By 1970, this excess risk had grown to 61%. A decade later, it had jumped to 150%. In Britain, a National Health Service has long existed to minimize inequalities in access to medical care. The increasing correlation of health and social class makes sense when one realizes that removing environmental impediments makes individual-difference variables more dependent on innate characteristics. (Placing intelligence into an evolutionary framework or how g fits into the r–K matrix of life-history traits including longevity, Rushton 2004)

Le fait que “equalizing the availability of health care does not equalize its use” nous apprend quelque chose à propos de ses causes. C’est parce que le rôle du patient est de plus en plus complexe, ce qui requiert une plus grande auto-régulation aujourd’hui qu’autrefois, et ce comme étant la conséquence de la complexité croissante des sociétés modernes. Gottfredson fait valoir que les inégalités sociales augmentent lorsque les individus doivent davantage avoir recours à leur jugement (i.e., où l’avantage d’un g plus élevé est plus saillant), ou lorsque les activités reposent essentiellement sur leur propre jugement dans la vie de tous les jours. Dans l’hypothèse où la différence de QI entre noirs et blancs aurait une héritabilité de zéro, le QI d’un individu étant plus sensible à ses propres actions individuelles et dépendant alors seulement des facteurs non liés à g causant les différences dans les environnements des blancs et des noirs, la combinaison des effets positifs des bons choix effectués par les gens à fort QI avec les effets négatifs des mauvais choix effectués par les gens à faible QI tend à exacerber les différences de QI. Et dans une société qui devient de plus en plus complexe, l’avantage de g devient plus important. Et les inégalités sociales augmentent naturellement.

Dans la mesure où les différences dans les attitudes et les comportements ont une composante génétique, il ne peut plus être déclaré que les différences de QI entre noirs et blancs ont une héritabilité de zéro, si les caractéristiques qui causent les différences de QI sont héritables.

6 comments on “Et si la différence de QI entre les noirs et les blancs était d’origine environnementale ?

  1. yoananda says:

    Je n’ai pas fini de lire, mais une chose m’étonne. C’est la grosse chutte de QI dans les dernières catégories de SES !!!
    On pourrait s’attendre à une progression quasi linéaire.
    J’ai déjà du mal a comprendre que certaines catégories de SES supérieur aient un QI plus faible que les précédentes.
    Mais surtout je ne le comprends pas pour la dernière, chose très marquée chez les noir semble-t-il, mais aussi chez nous.

    Paul Jorion disait que le seul trait commun qu’il ai trouvé chez les “élites”, c’était leur capacité a tolérer la fraude … Serait-ce une piste explicative ?

  2. 猛虎 says:

    Le graphique dont vous parlez provient de Bias in Mental Testing, page 44. Je viens de le feuilleter. 622 blancs et 622 noirs pour l’échantillon. Si le SES est normalement distribué, alors il doit y avoir peu de blancs dans les extrémités inférieurs et supérieurs du SES. A mon avis, il pourrait y avoir disons, je soupçonne, environ 30 blancs dans au niveau 0, et 30 autres au niveau 9. Concernant les noirs, ils ont un SES en général inférieur aux blancs, donc, là encore, en admettant que la distribution du SES suit une courbe normal, vous avez beaucoup plus de noirs à SES 0 et très peu à SES 9. Peut-être quelque chose de l’ordre de 10 ou 15 personnes maximum au niveau 9. Si tel est le cas, les fourchettes à l’extrémité supérieure concernant les africains pourraient être assez peu représentatives. Dans le jargon, on dit “sampling error”, ou erreur d’échantillonnage. Néanmoins, dans les échantillons plus larges, on retrouve toujours le schéma général : les différences de QI augmentent avec le SES. Souvenez-vous de ce graphique.
    https://analyseeconomique.wordpress.com/2012/11/30/race-qi-retard-mental/

    Si vous me demandez maintenant pourquoi les écarts augmentent avec le SES, je ne sais pas. J’ai pensé à une époque à la régression vers la moyenne, mais j’en suis moins certain aujourd’hui.

  3. yoananda says:

    OK merci.

    Maintenant j’ai une autre question, que je trouve fascinante.

    Le QI, plus on avance en age notamment, est largement héréditaire.

    Du coup, se peut-il que la structure familiale, notamment l’endogamie ou l’exogamie (mais pas seulement) aient une influence sur l’évolution du QI de race au fil du temps ?

    Regardez ce que dit Emmanuel Todd sur les différentes structures familliales : http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_familial_selon_Emmanuel_Todd

    Il se pourrait qu’on ai la un facteur explicatif. On avait déjà la latitude si je ne m’abuse (et donc le caractère l’influence de l’hostilité et de la richesse de la biosphère). Mais la, on pourrait avoir autre chose. Je ne sais pas, mais ça me semble une piste.

    Peut-être que certaines structures familiales poussent à plus développer son QI que d’autres ? Ou bien même que certaines sont des sortes d’optimum génétique.

    Si la consanguinité provoque des malformations physiques ou psychique, il est bien possible que le choix du conjoint aie une influence sur l’évolution du QI. Peut-être que si on choisi trop proche ou trop éloigné, c’est défavorable ?

    Avez vous des informations sur le sujet ?

  4. 猛虎 says:

    “Peut-être que certaines structures familiales poussent à plus développer son QI que d’autres ?”

    Si vous parlez des différentes formes de familles, il faut savoir que le QI des parents qui divorcent ont des QIs moins élevés. Donc quelque part, il ne serait pas étonnant qu’une famille “réunie” parvient à mieux stimuler le QI des enfants si les parents ont eux-mêmes un QI plus élevé. Bien sûr, on reste ici dans le simple cadre hypothétique où il serait possible d’augmenter le QI par l’éducation.

    Si vous parlez de l’endogamie/exogamie, de ce que je sais de source sûre, et prouvée de nombreuses fois, c’est que les hommes noirs mariés aux femmes blanches ont des niveaux d’éducation plus élevés que la moyenne des hommes noirs, et les femmes blanches des niveaux d’éducation moins élevés que la moyenne des femmes blanches. Cela laisse sous-entendre que ces femmes blanches là seraient moins intelligentes que la moyenne, et que ces hommes noirs là plus intelligents que la moyenne des noirs. Concernant les couples femmes noires et hommes blancs, ce sont surtout les femmes noires qui ont un niveau d’éducation semble-t-il bien plus élevé que la moyenne des femmes noires.

    “Si la consanguinité provoque des malformations physiques ou psychique, il est bien possible que le choix du conjoint aie une influence sur l’évolution du QI. Peut-être que si on choisi trop proche ou trop éloigné, c’est défavorable ?”

    Dans le mille. Jensen, dans Educability & Group Differences, en avait touché un mot. Pages 348-349. Je vous le copie-colle :

    Bresler (1970) has found that the probability of fetal loss is directly related to the degree of genetic heterogeneity among the ancestral gene pools of the fetus. … Bresler established highly significant relationships among three factors: fetal loss, the number of countries in the background of parents, and the distances between birthplaces of parents. […]

    Bresler also found that SES had no significant relationship to percentage of fetal loss in these samples.

    […] Briefly, more distantly related gene pools have greater genetic imbalance between gene loci on the chromosomes; the loci for certain genes do not match up properly, so that if the two alleles required for the production of an enzyme have undergone evolutionary translocations on the chromosomes, the enzyme controlled by a particular gene may not be produced and therefore cannot make its necessary contribution to the normal development of the growing embryo or fetus. Different genes become important at various stages of development, and some genetic imbalances will prove lethal while others will be sublethal but can cause developmental anomalies of varying severity. … Bresler (1970, p. 24) summarizes some of the findings from these experiments … :

    1. The hybrids between members of adjacent geographical territories tended to be normal in development and morphology.
    2. The greater the geographical distance beween parental combination in eastern North America, the more retarded was the rate of development, the greater were the morphological defects in the hybrids, and the fewer were the normal individuals.
    3. The greater the geographical distance between parental combinations, the larger was the percentage of eggs which failed to develop properly.
    4. The further apart in geographical distance . . . the members were collected from, the earlier in development did reproductive wastage occur.

    … Too close inbreeding causes depression of some characteristics because of the increased likelihood of the pairing of undesirable mutant alleles, while too much heterogeneity of ancestral gene pools can have undesirable consequences due to genetic imbalance caused by translocations and inversions of loci.

    Ne soyez pas perturbé néanmoins. Ne pas choisir trop près signifie simplement ne pas choisir par exemple sa cousine. Et trop éloigné signifie, un membre d’un autre groupe ethnique. Plus ce groupe est génétiquement éloigné, plus il y a des chances de malformations. Mais évidemment, c’est un sujet un peu (trop) tabou.

    • Jai S.S says:

      Article très intéressant Yoananda. L’histoire ne cesse de bégayer, mais les impostures se révèlent quoiqu’il en soit. Les scientifiques davantages …

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