Influence du QI sur la santé

Environnement ou génétique ? Lequel est le meilleur prédicteur d’un état de santé ? Lequel est le meilleur prédicteur du QI ? Bien que les environnementalistes affirment que c’est le premier facteur, les faits ne vont pas dans le même sens. L’effet du statut social (SES) sur la santé tend à être sur-estimé, alors que l’effet du QI tend à être sous-estimé. Il s’agira de démêler le vrai du faux.

Des chercheurs de l’University of California, Berkeley’s School of Public Health, ont mené une étude sur 329 enfants pour constater que chaque décuplement de mesures d’organophosphorés détectées pendant la grossesse d’une mère correspondait à une perte de 5,5 point de QI parmi les enfants âgés de 7 ans. Les enfants ayant les plus hauts niveaux d’exposition aux pesticides prénataux ont accusé un retard de 7 points de QI par rapport aux enfants qui avaient les plus faibles niveaux d’exposition. Les résultats tiennent même après avoir considéré des facteurs tels que le revenu familial, l’éducation maternelle, et l’exposition à d’autres contaminants de l’environnement, y compris le DDT et le plomb. Les auteurs recommandent alors aux consommateurs d’acheter des produits Bio en tant que moyen de réduire l’exposition aux pesticides dans les aliments. Et aussi de manger plus de fruits et légumes.
Suivre ces recommandations n’agira probablement pas beaucoup sur le QI des enfants, d’abord parce qu’ils reconnaissent eux-mêmes que l’exposition aux pesticides est largement plus nuisible avant la naissance qu’après la naissance, ensuite parce qu’étant extrêmement jeunes, leur QI est assez malléable. L’environnement produit pour 50% des variations de QI durant l’enfance avant de tomber à 20% vers l’âge adulte, en sachant que ce chiffre est probablement sur-estimé. Le QI est faiblement héréditaire durant l’enfance alors qu’à l’âge adulte ce trait est fortement corrélé à celui de leurs parents biologiques; changer son régime alimentaire ne modifiera pas franchement le caractère héréditaire du QI. Il aurait été, en outre, logiquement plus utile de contrôler le QI des parents, et plus particulièrement, celui de la mère, pour vérifier si la baisse de QI tient toujours.

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Témoignage sur l’Afrique du Sud post-apartheid

Voici une traduction (partielle) du témoignage de Gedahlia Braun sur son long séjour en Afrique. L’article (en deux parties) a été publié en Juillet-Aout 1998 sur American Renaissance magazine.

South Africa Under Black Rule, Part I[pdf]

L’Afrique du Sud est maintenant gouverné par les noirs; le seul pays prospère sur le continent leur a été remis sur un plateau. Alors que le pays n’a pas encore sombré dans le marécage dans lequel se trouve le reste de l’Afrique, un regard dédramatisé des quatre dernières années ne donne aucun doute sur le fait que le futur de l’Afrique du Sud ne différera pas fondamentalement des autres nations “black-ruled”. Pratiquement tous les traits caractéristiques des ‘black rules’ – malhonnêteté, fourberie, incompétence, corruption, manque de fiabilité et cruelle indifférence à la souffrance humaine – se manifeste quotidiennement.

Lorsque j’ai visité l’Afrique du Sud en 1986, après une décennie en Afrique noire, l’apartheid touchait à sa fin. Le contraste avec le reste de l’Afrique était tout simplement stupéfiant : toutes les commodités que l’on associe avec le monde moderne – du téléphone en passant par l’eau potable puis aux toilettes publiques – étaient abondantes en Afrique du Sud.
La plupart des lois d’apartheid était encore en place, bien que beaucoup devenaient lettre morte. L’objectif avoué de l’apartheid était une Afrique du Sud exclusivement blanche, avec une majorité de noirs vivant dans des tribus « homelands » nominalement indépendantes. Ceux qui vivent dans les townships d’Afrique du Sud proches des blancs étaient “résidents” temporaires et n’étaient donc pas autorisés à posséder leur entreprise propre.

Le contrôle des flux, limitant la migration des noirs dans les zones urbaines – blanches ou noires – avait déjà été mis au rebut. Les “pass laws”, cependant, étaient toujours appliquées. Ces lois, qui étaient probablement la tentative la plus déterminée du contrôle des blancs sur les noirs, obligeaient les noirs à porter sur eux une sorte de passeport intérieur : tout mâle noir se trouvant dans une zone blanche dès la nuit tombée sans l’approbation appropriée dans son ‘book’ pourrait être arrêté et emmené au tribunaux.
Contrairement aux idées reçues, je crois que beaucoup de noirs connaissaient et comprenaient les raisons de ces lois. Alors qu’il ne faisait aucun doute que de nombreux noirs voyaient les pass laws comme onéreux, il n’est pas rare que quelqu’un souffrant d’une loi puisse encore en comprendre les raisons. Si je suis un gros fumeur, je vais souffrir durant un long vol sans cigarette, mais je peux admettre qu’il y ait de bonnes raisons à cette interdiction.
Les noirs, en tant que groupe, posaient problème – ils sont violents et enclin à la criminalité – et les pass laws étaient conçus pour réguler leurs mouvements.
Si aujourd’hui il y avait un moyen de retirer les jeunes hommes des rues de Soweto après l’obscurité, je suis sûr que la grande majorité de ses habitants “peace-loving” approuveraient avec enthousiasme. En effet, l’homme à la tête d’un des plus influents think tanks en Afrique du Sud m’a dit récemment qu’un groupe de ses employés noirs avait affirmé que la seule façon de traiter les problèmes du “nouvel Afrique du Sud” était de “rétablir les pass laws !”.

The major watershed event in recent South African history came in February 1990, when the last white president, FW de Klerk, announced that the black liberation organization, the African National Congress (ANC), was to be unbanned, Nelson Mandela released from prison, and all remaining apartheid legislation abolished. This led to four years of “negotiations” during which the whites could do little but give in to the demands of the ANC. The results were the one-man-one-vote elections of April 1994, in which the ANC won just under two thirds of the vote and a corresponding proportion of the members of Parliament (MPs).

Vraisemblablement, l’effet significatif le plus direct de la domination noire a été l’augmentation spectaculaire de la criminalité, principalement des crimes ‘black-on-white’. Avec l’abolition du Group Areas Act, qui avait assigné des quartiers spécifiques pour certains groupes raciaux, les noirs ont commencé à se déplacer dans les quartiers blancs. Cela s’est fait lentement au début parce que, je suppose, du moins, beaucoup de noirs ne pouvaient pas croire que les blancs le permettraient. Mon quartier près du centre de Johannesburg, qui était encore sensiblement blanc même en 1995, est désormais majoritairement noir.
Quelles en sont les conséquences ? Il y a quelques années, il était difficile de trouver un espace de stationnement sur la rue durant la nuit. Désormais, le vol et le vandalisme sont si graves que vous ne pouvez pas laisser une voiture dehors pendant la nuit. Les ordures sont partout. Peu de gens – blancs ou noirs – se sentent en sécurité après l’obscurité.

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Money and Capital : Sraffa versus Hayek

Dr. Hayek on Money and Capital – by Sraffa

If money did not exist, and loans were made in terms of all sorts of commodities, there would be a single rate which satisfies the conditions of equilibrium, but there might be at any one moment as many “natural” rates of interest as there are commodities, though they would not be “equilibrium” rates. The “arbitrary” action of the banks is by no means a necessary condition for the divergence; if loans were made in wheat and farmers (or for that matter the weather) “arbitrarily changed” the quantity of wheat produced, the actual rate of interest on loans in terms of wheat would diverge from the rate on other commodities and there would be no single equilibrium rate.

Money and Capital: A Reply – by Hayek

I think it would be truer to say that, in this situation, there would be no single rate which, applied to all commodities, would satisfy the conditions of equilibrium rates, but there might, at any moment, be as many “natural” rates of interest as there are commodities, all of which would be equilibrium rates; and which would all be the combined result of the factors affecting the present and future supply of the individual commodities, and of the factors usually regarded as determining the rate of interest. There can, for example, be very little doubt that the “natural” rate of interest on a loan of strawberries from July to January will even be negative, while for loans of most other commodities over the same period it will be positive.

Let us take Mr. Sraffa’s case in which the farmers “arbitrarily changed” the quantity of wheat produced – which I understand, from what follows, to mean that they, for example, so increased the supply of wheat that its price fell below its cost of production and, as a consequence of its temporary abundance, loans of wheat were made at a much lower rate of interest than loans of other commodities. But would that fall in the rate of interest on wheat-loans cause anyone to start roundabout processes of production for which the available subsistence fund is not sufficient ? There is no reason whatever to assume this. In so far as people live on wheat, they will actually be provided with food for a longer period; and in so far as the lower price of wheat will induce people to eat more of it – instead of something else – these other goods will also be available for a longer period of time, and interest in terms of these goods will also fall. The effects will be just the same as if a corresponding amount of wheat had been saved, and when, as a consequence of the fall in the price of wheat, its output falls again, the accumulation of capital made possible by the surplus of wheat will supply cease.

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Les prédictions du Marshmallow Test

Tout le monde connait le Marshmallow Test, qui consiste à placer une guimauve dans une assiette, où deux choix était proposés au participant : manger la guimauve avant le retour du surveillant ou attendre son retour pour recevoir une deuxième guimauve.

À priori, il permet de mesurer la patience du candidat au test. Sauf que ce test révèle bien plus que cela. Walter Mischel, psychologiste américain, avait soumis de larges échantillons d’enfants au Marshmallow Test. Le résultat était en apparence étonnant. Il remarqua que les enfants peu patients étaient susceptibles d’avoir des problèmes de comportement, tant à l’école qu’à la maison. Les enfants patients obtiennent de meilleurs scores au SAT. L’enfant qui pouvait attendre quinze minutes avaient un score SAT de 210 points supérieur à l’enfant qui ne pouvait attendre que trente secondes avant de dévorer la guimauve. En outre, les plus patients étaient moins susceptibles de lâcher l’école, et avaient des revenus sensiblement plus élevés que les plus impulsifs. Ces derniers avaient plus de problèmes d’alcool et de drogues.

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