Echec de la relance keynésienne : la théorie et la réalité

Bien que la stagflation des années 1970s a gravement discrédité la théorie keynésienne et par la même occasion l’efficience des politiques de relance, les politiciens persistent à adopter cette mesure coûteuse dans le but de stimuler l’activité économique, en stimulant la demande, et par suite l’investissement, par l’augmentation des déficits publics qui devront être payés dans le futur par les agents économiques. Même dans le cercle des économistes, les politiques keynésiennes continuent à être promues malgré la faille théorique selon laquelle 1) la relance des dépenses de consommation ne déformerait pas la structure de production en détruisant les stades de production éloignés de la consommation 2) il serait possible de stimuler l’investissement en pénalisant l’épargne privé; la combinaison de 1) et 2) provoquant une destruction du capital nécessaire au renouvellement des biens d’équipement permettant de soutenir la pérennité du niveau de consommation.
Non seulement la théorie, mais la preuve empirique également ne parvient pas à valider les prescriptions keynésiennes.

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